Violaine Huisman remporte la première édition du prix Who’s Who pour Les monuments de Paris, paru chez Gallimard. Cette distinction récompense un livre francophone qui met en valeur « une trajectoire de vie, une réussite et un destin hors du commun ».
Après avoir mis en scène sa mère dans Fugitive parce que reine (Gallimard), Prix Françoise Sagan 2018, l’écrivaine dresse un portrait intime de son père Denis Huisman, philosophe et businessman pendant la période des Trente Glorieuses, et décédé en 2021. Le récit se concentre ensuite sur une autre figure de la famille de l’autrice : son grand-père Georges Huisman. Haut fonctionnaire juif, il côtoiera les plus hautes sphères du pouvoir en tant que secrétaire général de l’Élysée en 1931, puis la direction générale des Beaux-Arts du ministre Jean Zay où il contribuera largement à la création du Festival de Cannes en 1939 avant de se cacher durant la Seconde Guerre mondiale. Violaine Huisman présente la mémoire de sa famille et d’importantes destinées du passé à travers l’Histoire.
Son œuvre est tout à fait en corrélation avec le prix Who’s Who, lié au dictionnaire qui regroupe 20 000 biographies de personnalités « contribuant à l’activité et au rayonnement de la France selon des critères de notoriété et de talent ». Une distinction à l’initiative de Franck Papazian, propriétaire de l’édition française appelée « le réseau des réseaux ».
La lauréate reçoit une dotation de 5 000 euros. Le jury se composait de sa présidente Adélaïde de Clermont-Tonnerre et d'Irène Frain, Anne Fulda, Hervé Gastinel, Nathalie Obadia, Benjamin Patou, Bernard Petit et Anne-Laure Vial.