Retrouvé après la mort de l’auteur gallois en 1990, ce passage offre un casting légèrement différent puisque le héros, le jeune Charlie Bucket, n’est pas accompagné de son grand-père mais de sa mère. Et huit autres enfants ont la chance de pénétrer dans la mystérieuse chocolaterie, contre quatre dans la version définitive.
Des enfants transformés en caramels
Si l’auteur n’a pas épargné certains des personnages dans le texte définitif – dont Violette Beauregard, changée en énorme myrtille, ou Mike Teavee, qui est miniaturisé puis étiré dans la machine à guimauve –, Roald Dahl a réservé un sort particulièrement cruel à deux des visiteurs dans ce chapitre oublié. Les turbulents Timmy Troutbeck et Wilbur Rice sont en effet menacés d'être transformés en caramels et de finir coupés en petits morceaux par un arsenal de couteaux. Mais l’agent de Roald Dahl, Sheila Saint-Laurent, avait alors suggéré à l’auteur de glisser “plus d’humour”dans son livre…
Aux Etats-Unis, Charlie et la chocolaterie s’est vendu à plus de 10 000 exemplaires la semaine de sa parution. Depuis, l’ouvrage s’est vendu à plus de 50 millions d’exemplaires dans le monde et a été adapté deux fois au cinéma : une première fois en 1971 par Mel Stuart, avec Gene Wilder, puis en 2005 par Tim Burton, avec Johnny Depp dans le rôle de Willy Wonka.