« Globalement, le bilan est extrêmement positif » se félicite Nathalie Piaskowski, directrice de la Scelf. Avec très peu de « no show », « les éditeurs, pour ce que j’ai pu en savoir, étaient enthousiastes » ajoute-t-elle, persuadée de la nécessaire internationalisation de l’événement pour l’installer sur le long terme. Plus de 180 rendez-vous ont ainsi eu lieu, contre 120 espérés avant le lancement.
« On sent que grâce à une implantation forte de Shoot the Book dans le paysage, ce marché est devenu comme une évidence tant pour les producteurs que pour les éditeurs » affirme celle qui a porté ce nouveau rendez-vous depuis plusieurs années.
Nathalie Piaskowski et Didier Dutour, de l’Institut français, étaient rassurés de voir que cette première édition avait rempli ses objectifs. A savoir la présence de soixantes producteurs, pourtant très occupés à Cannes. Même s'ils conviennent du besoin d’élargir le portefeuille de contacts, pour les organisateurs, il est essentiel de devenir leader sur ce marché de l’adaptation en étant présent à Cannes.
L’événement a été couvert par les quotidiens professionnels cannois, dont l’américain Variety.
Pour couronner la journée, les éditeurs et organisateurs ont monté les marches à l’occasion de la séance officielle de Parasite, du sud-coréen Bong Joon-ho, qui n’était pas une adaptation, mais qui ferait un formidable roman.