L'enseigne, qui avait déposé son bilan le 9 janvier, a été placée en redressement judiciaire avec une période d'observation de quatre mois. Parmi les pistes d'avenir, la présidente de Virgin, Christine Mondollot, évoque "soit un plan de retournement, soit un plan de cession totale ou partielle".
A ce stade, la solution d'une vente à la découpe du groupe, qui compte 26 magasins, apparaît comme la plus crédible. Selon Le Journal du dimanche, certains professionnels de la distribution, dont Cultura, étudieraient déjà des possibilités de reprise. Toutefois, l'enseigne dirigée par Philippe Van der Wees n'a fait aucun commentaire sur le sujet.
Sans faire d'annonce lui non plus, Pierre Coursières, président du directoire du Furet du Nord, reconnaît du moins qu'il "serait aberrant de ne pas regarder les possibilités offertes par le dossier". A l'inverse, chez Gibert-Joseph, Marc Bittoré affirme ne pas s'y intéresser. De manière plus locale, Jean-Marie Sevestre, à la tête de Sauramps à Montpellier, ne cache pas être en discussion avec le propriétaire du local occupé par Virgin en centre-ville. "Pour être conforme aux normes de la loi d'accessibilité, applicable en 2015, notre boutique du Triangle va devoir faire l'objet d'importants travaux, explique-t-il. Aussi nous réfléchissons à un déménagement et, dans ce cadre, les 1 900 m2 de Virgin sont de nature à nous intéresser."
