Dans un marché qui marque le pas, le public reporte son intérêt sur l’histoire nationale, voire l’histoire personnelle. Outre les désormais classiques livres de Lorànt Deutsch qui monopolisent, avec l’autobiographie de Nelson Mandela, les premières places du palmarès annuel GFK/Livres Hebdo des meilleures ventes de livres d’histoire, la série "Nous les enfants de" (Wartberg) est représentée par 7 de ses titres dans le Top 50. Avec ses Secrets d’histoire (Albin Michel), 12e et 44e, et Les pourquoi de l’histoire (Albin Michel), 5e, Stéphane Bern confirme son emprise sur le marché grand public au côté de Max Gallo, également présent à trois reprises dans le classement. L’académicien occupe notamment la 7e position avec François Ier (XO), devant François Ier : roi de chimères de Franck Ferrand (Flammarion), 31e.

La veine grand public est aussi exploitée avec succès par Perrin avec Les derniers jours des rois, 14e, Les grands duels qui ont fait la France, 28e, ou encore Histoire passionnée de la France, 35e, tandis que l’histoire régionale se taille une timide place dans la liste avec Les Bretons (Michel Lafon), 45e. Le centenaire du déclenchement de la Première Guerre mondiale est loin d’avoir tenu ses promesses. En dépit d’une production abondante, les résultats sont plus que mitigés, avec seulement 6 ouvrages consacrés au conflit dans le Top 50. Parmi eux, seul Paroles de poilus, de Jean-Pierre Guéno (Librio), 6e, figure dans les 20 premiers.

Quelques titres plus exigeants figurent également dans le classement. Et dans l’éternité je ne m’ennuierai pas, de Paul Veyne (Albin Michel), 8e, et Fouché : les silences de la pieuvre, d’Emmanuel de Waresquiel (Tallandier-Fayard), 10e, se hissent même en tête de peloton. En 26e position, Les somnambules, de Christopher Clark (Flammarion), poursuit sa belle carrière.

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