Cependant, il estime aussi qu’il serait « illusoire de penser que le chapitre était clos », ajoutant que la menace du groupe de Jeff Bezos perdurait. «Amazon convoite les parts de marché comme Napoléon convoitait les territoires » précise-t-il, justifiant ainsi le nouveau combat à venir. Dans le New York Times mais également dans The New Yorker, Douglas Preston compte sur le mouvement Authors United pour « demander au ministère de la justice une enquête sur les pratiques anticoncurrentielles d’Amazon. » Annoncé fin septembre, il confirme que le courrier est toujours d'actualité malgré le dénouement du conflit entre Amazon et Hachette. Il sera envoyé au ministère, à l’intention de William Baer, avocat général de la division anti-trust du Département de la Justice des Etats-Unis.
Car s’il considère que le conflit entre Amazon et Hachette s’achève sur « une résolution raisonnable », il ajoute que le principal problème persiste : « le fait qu’une compagnie qui détient plus de la moitié du marché du livre a démontré son comportement d’intimidation le plus impitoyable » dans le cadre d'une négociation commerciale.