La Société civile de l’édition littéraire française (Scelf) annonce la deuxième édition de Shoot The Book! dans le cadre du Taiwan Creative Content Festival (TCCF), qui se tiendra à Taipei du 4 au 7 novembre. Organisé en partenariat avec TAICCA (Taiwan Creative Content Agency) et avec le soutien de l’Institut français et du Bureau français de Taipei, le programme vise à favoriser les rencontres entre éditeurs et professionnels de l’audiovisuel français et asiatiques.
La première édition avait permis d’établir des collaborations concrètes, notamment autour du livre jeunesse Bob et Marley de Frédéric Marais (Seuil Jeunesse), désormais en projet de coproduction franco-taïwanaise avec Go-N Productions et Lusasa Animation.
Pour cette deuxième édition, huit ouvrages sélectionnés par un jury de professionnels de l’audiovisuel seront présentés lors de sessions de pitchs le 4 novembre, accompagnées de rendez-vous B2B sur l’ensemble du festival. Parmi les œuvres retenues, la série jeunesse de Victor Dixen, L'agence Perdido (Bayard). Paru en octobre 2024, le premier tome s'est écoulé à ce jour à plus de 15 000 exemplaires (données GFK)
Sélection 2025 :
- Agence Perdido, de Victor Dixen (Bayard)
- Le vol des cigognes, de Jean-Christophe Grangé (Albin Michel)
- Rosa Dolorosa, de Caroline Dorka-Fenech (Média Participations / Mediatoon / Éditions de la Martinière)
- Demain les ombres, de Noëlle Michel (Editis / Le Bruit du Monde)
- If you wanna be my lover, de Emma Green (Media Participations / Mediatoon / Éditions Addictives)
- U.N.D.E.R. : The Jade Corpses, de Tymo Lin (Kadokawa Taiwan Corporation)
- Fish Eye de Xerxes (Links Publishing Ltd.)
- Greenhouse Chick de Windsays (Kadokawa Taiwan Corporation)
Lancé par la Scelf, Shoot the Book! a pour objectif de valoriser le rôle des éditeurs comme cessionnaires de droits et de faciliter les échanges entre le monde du livre et celui de l’écran. Présent lors de rendez-vous internationaux tels que le Festival de Cannes, Série Mania ou le MIA Market à Rome, Shoot The Book! permet, selon Philippe Robinet, président de la Scelf, de « créer un langage commun entre ces deux univers ».
