En France, c’est Federica Giuliano, une ancienne de Glénat, qui représente la marque. Elle-même italienne, traductrice vers le français de certains titres du catalogue, elle assure notamment le lien avec Makassar, qui diffuse et distribue Shockdom.
4 parutions par mois
Plutôt que de vendre les droits de ses ouvrages, Shockdom a choisi de les publier lui-même sur les marchés qui l’intéressent. En France, il a déjà publié 27 titres et annonce un rythme moyen de 4 parutions par mois, chiffre appelé à progresser en 2022. Francis, de Loputyn, est actuellement son best-seller avec près de 4 500 exemplaires vendus, selon GfK.
Pour améliorer sa notoriété, Shockdom fait appel depuis mai 2021 à l’agence de relations presse Oxygen et monte des partenariats en librairie. "Nous aurons en août une opération de trois semaines avec Cultura, annonce Federica Giuliano. Nos titres seront mis en valeur à l’entrée des magasins."
L’éditeur devrait aussi bientôt étendre au marché français sa plateforme YEP ! de lecture numérique des ouvrages de son catalogue. En Italie, YEP ! dénombre 7 600 abonnements à 19,90 euros par an.
350 titres
Fort d’un catalogue d’environ 350 titres, dont 300 d’auteurs italiens, Shockdom a été le premier éditeur transalpin à publier des bandes dessinées numériques dès le début des années 2000.
En 2019, il a acquis deux petites maisons d’édition, Manfont et Kasaobake. L’achat de Kasaobake en particulier lui a permis de développer une importante offre de mangas non japonais. Depuis mai 2021, Shockdom publie aussi des doujinshi d’auteurs indépendants japonais dans sa nouvelle collection "Shin Manga". "Nous y proposons des auteurs qui sortent des sentiers battus et qui sont parus en autopublication au Japon", précise Federica Giuliano.
Les titres phares de Shockdom cet automne seront Sentinel, de Sardina, et le deuxième tome de Cotton Tales, de Loputyn, après un premier volume paru en février dernier.