Le 77e Grand prix de littérature policière 2025 a récompensé le 24 septembre Mathilde Beaussault pour Les saules (Seuil, cadre noir), et Peter May pour Loch noir (Le Rouergue), traduit de l’anglais (Écosse) par Ariane Bataille. Cet illustre prix pour les polars distingue chaque année un roman policier français et un étranger, publiés dans l’année. Il a été fondé en 1948 par le romancier Maurice-Bernard Endrèbe.
Des corps-décors
Mathilde Beaussault remporte le prix du roman francophone 2025 pour son premier titre Les saules. Le corps de Marie, 17 ans, est découvert au bord d'une rivière. Fille de paysans, Marguerite, qui était dans les parages cette nuit-là, a tout vu, mais mutique, il lui est impossible de le raconter aux gendarmes. L'enquête s'annonce compliquée, entre les silences des habitants, les rivalités, les préjugés et les rancœurs.
De son côté, l’Écossais Peter May obtient le prix du roman étranger 2025. Dans Loch noir, le corps de Caitlin Black est retrouvé à l'embouchure d'An Loch Dubh, le loch noir, sur la côte ouest de l'île de Lewis. Quand son fils est accusé du crime, Fin Macleod quitte tout à Glasgow et s'envole aussitôt pour sa terre d'enfance, qu'il a quittée dix ans plus tôt pour vivre librement son amour avec Marsaili.
La remise des prix aura lieu à la Bibliothèque des littératures policières (BiLiPo) à Paris Ve, courant octobre. Ils succèdent respectivement à Olivier Bordaçarre pour La disparition d’Hervé Snout (Denoël), et à l’Argentine Eugenia Almeida pour La casse (Métailié), traduit par Lise Belperron.