En juin, les ventes toutes catégories confondues ont chuté de 4,1% pour s’établir à 1,4 milliards de dollars (1,18 milliards d’euros). En excluant les ventes de fiction et non-fiction pour ne garder que le scolaire, l’édition professionnelle et universitaire, le chiffre d’affaires sur le mois de juin est en hausse de 24,4%.
Les ventes en poche et grand format sont stables
Les ventes en poche ont progressé de 22,9% sur le mois de juin pour s’établir à 248 millions de dollars (208 millions d’euros) et celles en grand format ont augmenté de 35,2%, pour atteindre 227 millions de dollars (190 millions d’euros). Sur le premier semestre 2020, les variations sont moins prononcées : le chiffre d’affaires du poche grimpe de 1,6% et celui des grands formats baisse seulement de 0,8%.
Les recettes du livre numérique sont en hausse de 12,7% sur les six premiers mois de l’année grâce à la bonne dynamique apportée par le confinement sur ce marché. Le livre audio enregistre également de bons résultats sur le premier semestre avec une hausse de 14,1% de son chiffre d’affaires, établi à 316 millions de dollars (265 millions d’euros).
Le secteur scolaire a plutôt souffert de la crise sanitaire, avec des revenus en baisse de 15,9% au premier semestre, à 1,9 milliards de dollars (1,6 milliards d’euros), à l’instar des ventes de livres professionnels (-12,4%) et universitaires (- 3,5%).