La ministre de la Culture et députée libérale Marie Montpetit (Parti libéral du Québec), ainsi que les candidates Manon Gauthier (Coalition Avenir Québec), Catherine Fournier (Parti québécois) et Marie-Josée Forget (Québec solidaire) se sont déclarées en faveur d’une révision des lois sur le statut de l’artiste adoptées en 1987 et 1988, dans le cadre de la politique culturelle dévoilée en juin dernier par le gouvernement sortant.
Une meilleure couverture sociale
La nouvelle politique culturelle "Partout, la culture" s’accompagne d’un plan d’action gouvernemental d’une quarantaine de mesures. Elle vise notamment à mieux tenir compte de la réalité professionnelle des artistes et créateurs à l’ère numérique en investissant 600 millions de dollars supplémentaires dans le secteur culturel (soit près de 400 millions d’euros) au cours des cinq prochaines années. La révision des lois sur le statut de l’artiste a pour objectif d’offrir de meilleures protections sociales aux créateurs et de faciliter leur accès à un régime de retraite et à des assurances collectives.
Les sept regroupements professionnels présents à Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) de Montréal étaient l’Association des bibliothèques publiques du Québec (ABPQ), l’Association des distributeurs exclusifs de livres en langue française (Adelf), l’Association des libraires du Québec (ALQ), l’Association nationale des éditeurs de livres (Anel), la Fédération québécoise des coopératives en milieu scolaire (Coopsco), Réseau Biblio du Québec (RBQ) et l’Union des écrivaines et des écrivains québécois (Uneq).