La crise sanitaire a fait dévisser les ventes de livres, qui poursuivent leur chute à - 18,5% en euros courants sur l'ensemble du 2e trimestre 2020, par rapport au 2e trimestre 2019, une chute qui affectent tous les secteurs, orientés à la baisse. Six rayons restent au dessus de l'évolution moyenne du marché : le parascolaire (- 11,5 %), la jeunesse (- 13 %), le poche et le roman (- 15,5 %), le scolaire et la BD (- 16 %).
Les ventes d'essais (- 19,5 %) sont en revanche affectées de plein fouet par la crise, de même que celles de tous les autres secteurs. Les beaux livres et les livres d'art se révèlent les plus touchés, à - 29 %.
Au total, 17,5 points séparent le rayon le plus dynamique de celui qui affiche les plus mauvaises performances.
Indicateurs : LH Le Magazine/Xerfi/I+C
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Les ventes de romans plongent de 15,5 % au 2e trimestre 2020, par rapport à celles du 2e trimestre 2019. Cette baisse a été constatée dans tous les circuits de distribution à l'exception des hypers.
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Les ventes d'essais et de documents s'effondrent de 19,5 % au 2e trimestre, à un an d'intervalle. Cette forte dégradation intervient dans tous les circuits de vente.
Sciences humaines
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Après l’annonce par l'association du FIBD de la nouvelle organisation du Festival international de la BD d’Angoulême à partir de 2028, les éditeurs du groupe BD du Syndicat national de l’édition « expriment leurs plus vives préoccupations ». Ils posent des conditions à leur participation à l'événement après l'édition 2026.
La société 9e Art+ et la Cité de la BD devront collaborer pour organiser le festival d'Angoulême à partir de 2028, a annoncé l'association du FIBD. De nombreux auteurs maintiennent leur appel à boycotter l'édition 2026.