Elargie depuis novembre 2017 à l’ensemble de la filière livre, l’offre de prêts directs de l’Institut pour le financement du cinéma et des industries culturelles (Ifcic) devrait connaître une progression significative cette année, indique l’organisation dans son bilan annuel. Ces prêts étaient jusqu’à présent limités au soutien ponctuel de la trésorerie des librairies, à côté de l’activité principale de l’Ifcic, qui reste la garantie bancaire: l’institut se porte caution de l’éditeur ou du libraire, pour la moitié des sommes empruntées, mais parfois jusqu’à 70%.

Encore minoritaires dans l’activité, les prêts directs ont déjà progressé de 30%, à 1,4 million d’euros l’an dernier. Le montant moyen des prêts est de 107 000 euros, remboursables à court ou à moyen terme (sept ans au maximum). En revanche, le montant des crédits garantis a chuté de 24%, à 1,9 million d’euros, après une forte hausse en 2016 due à l’intervention sur des reprises de plusieurs librairies importantes. L’encourt des crédits garantis ou prêtés dans le domaine du livre était de 10,9 millions d’euros fin 2017, à 80% en faveur de la librairie. L’Ifcic réserve l’essentiel de son soutien au cinéma et à l’audiovisuel, qui ont bénéficié en 2017 de 435 millions d’euros en prêts et garanties, contre 79 millions pour les autres industries culturelles. H. H.