Le prix Jacques Delors du livre européen récompense chaque année un ouvrage qui explore des enjeux européens contemporains et qui est publié dans l’un des 27 pays membres au cours de l’année écoulée. Ce prix a été créé en 2007 par Jacques Delors et l’association « Esprit d’Europe », présidée par France Roque.

Le comité de parrainage s’est réuni ce mardi 8 septembre, sous la présidence de Pascal Lamy, président de l’Institut Jacques Delors et du Forum de Paris pour la paix. Il est composé de personnalités européennes importantes comme Pascal Lamy (France) qui a également été directeur général de l’Organisation mondiale du commerce, Enrique Barón Crespo (Espagne) ancien président du Parlement européen, Aglaia Balta (Grèce), Étienne Davignon (Belgique), Michel Draguet (Belgique), Giuliano da Empoli (Italie), François Gabriel (France), Marius Hansteen (Danemark), Michal Kurtyka (Pologne), Denis MacShane (Irlande), Geneviève Pons (France) et Klaus Welle (Allemagne). Le comité a désigné trois finalistes parmi une présélection de 14 titres.

La sélection :

• La guerre d’après - La Russie face à l’Occident, Carlo Masala (Grasset, juin 2025), Essai - Allemagne (traduit de l'allemand par Olivier Mannoni)
• Le fou de Dieu au bout du monde, Javier Cercas (Actes Sud, septembre 2025), Récit - Espagne (traduit par Aleksandar Grujicic et Karine Louesdon)
• Etty Hilesum. Histoire de sa vie, Judith Koelemeijer (Seuil, janvier 2025), Essai historique - Pays-Bas (traduit par Philippe Noble & Isabelle Rosselin)

Le 25 novembre, un jury composé de journalistes européens se réunira au restaurant Ginger dans le 8^e arrondissement de Paris pour désigner le vainqueur. Ce jury est présidé cette année par le journaliste ukrainien Andreï Kourkov, connu internationalement pour ses romans sur la société post-soviétique.

Le 19^e prix Jacques Delors du livre européen sera remis le 10 décembre à 18 heures au Parlement européen à Bruxelles. Le lauréat recevra la somme de 10 000 euros et succédera à Karl Schlögel, lauréat 2024 pour L’Avenir se joue à Kyiv. Leçons ukrainiennes (Gallimard, traduit de l'allemand par Thomas Serrier).