Dans son communiqué, le Syndicat indique que "dans ces secteurs, en effet, des offres d’abonnement multi-éditeurs existent depuis longtemps, à l’initiative des éditeurs eux-mêmes, et correspondent aux spécificités de leurs modèles économiques. En revanche, pour le marché "grand public", la loi n’autorise pas les offres d’abonnement multi-éditeurs, seulement les offres d’abonnement constituées par un seul éditeur, qui en maîtrise le prix."
Le SNE estime "que la loi a été bien conçue, en transposant au numérique une régulation bénéfique préservant la diversité culturelle, tout en tenant compte des particularités de certains marchés éditoriaux" et rappelle que "les offres d’abonnements "illimités" n’ont pas contribué à développer le marché du livre numérique, pas même aux Etats-Unis" et que "les lecteurs ont à leur disposition un formidable réseau de lecture publique, qui démultiplie l’accès au livre."
Le SNE a transmis sa position à la Médiatrice du Livre, Laurence Engel, saisie du sujet après le lancement du service Kindle Unlimited en France en décembre dernier, et qui doit remettre ses conclusions à la ministre de la Culture et de la Communication ces jours-ci. Outre le service d'Amazon, des plateformes comme Izneo, Youboox et Youscribe sont concernées par cette décision.