James Franco ne fait pas que du cinéma. James Franco écrit, des nouvelles comme de la poésie. Et l’acteur est publié, alors “qu’il ne le serait sans doute pas, s’il n’était pas James Franco”, écrivait cet été dans le New York Times David Orr. La nouvelle revue littéraire américaine qui porte son nom pose alors la question suivante : “Et si nous étions tous James Franco ?”. Le projet veut donner aux auteurs encore inconnus la visibilité qu’ils auraient s’ils étaient la star holywoodienne. Carole Manning, créatrice de cette revue d’un nouveau genre l’explique sur le site de la revue : “Toutes les pièces littéraires que nous recevons sont soumises sous le nom James Franco, et lus par un groupe nomade d’éditeurs qui choisissent celles à publier, basés sur leurs goûts en tant que lecteurs.”
Les modalités à remplir pour soumettre son travail d’écrivain sont consultables en ligne. Chacun peut s’essayer à trois catégories : la fiction, la non-fiction et la poésie, dans une limite de 8000 mots pour la prose. “Nous cherchons à publier des travaux comme si nous étions tous James Franco, comme si notre production était d’emblée digne de l’attention d’un éditeur”, écrit Carole Manning.