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Huit titres en lice pour le prix de la littérature arabe 2025

Prix de la littérature arabe 2025

Huit titres en lice pour le prix de la littérature arabe 2025

La fondation Jean-Luc Lagardère et l’Institut du monde arabe ont dévoilé la sélection des romans en compétition pour la 13e édition du prix de la littérature arabe. Le nom du lauréat sera proclamé le 18 novembre.

Par Charles Knappek
Créé le 17.07.2025 à 18h56

Qui pour succéder à Amira Ghenim, lauréate 2024 du prix de littérature arabe ? La fondation Jean-Luc Lagardère et l’Institut du monde arabe ont annoncé leur sélection de huit romans en lice pour la 13e édition de la récompense.

Les huit ouvrages sélectionnés

  • Je suis ma liberté (traduit de l'arabe par Stéphanie Dujols) de Nasser Abu Srour (Palestine), éd. Gallimard
  • Un goût de thé amer (traduit de l'arabe par Sarah Rolfo) de Mohammed Alnaas (Libye), éd. Le bruit du monde
  • La Naturalisation de Zied Bakir (Tunisie), éd. Grasset
  • Je me regarderai dans les yeux de Rim Battal (Maroc), éd. Bayard
  • La Danse du paon (traduit de l'arabe par Khaled Osman) de Hanan El-Cheikh (Liban), éd. Sindbad/Actes Sud
  • La fin du Sahara (traduit de l'arabe par Lotfi Nia) de Saïd Khatibi (Algérie), éd. Gallimard
  • Brève histoire de la Création et de l'Est du Caire (traduit de l'arabe par Sophie Pommier et May Rostom) de Shady Lewis (Egypte), éd. Sindbad/Actes Sud
  • Pays amer de Georgia Makhlouf (Liban), éd. Les Presses de la Cité

 

La sélection de cette année met en lumière la richesse des littératures du monde arabe et la diversité des sujets qu’elles abordent, à travers les romans d’écrivaines et d’écrivains d’origines multiples (Algérie, Égypte, Liban, Libye, Maroc, Palestine, Tunisie), portés par l’engagement de belles maisons d’édition.

En plus de l’attribution du prix de la littérature arabe 2025, une attention particulière sera faite aux œuvres écrites en arabe et traduites en français, grâce à une mention spéciale récompensant le traducteur d’une des cinq œuvres arabophones figurant dans cette sélection.

Des rencontres littéraires avec les finalistes du prix de la littérature arabe 2025 seront proposées dans la Bibliothèque de l’Institut du monde arabe, en entrée libre, entre les mois de septembre et novembre 2025 (programmation en ligne sur imarabe.org)

Créé en 2013, le prix de la littérature arabe est l’une des rares récompenses françaises distinguant la création littéraire issue du monde arabe. Ce prix (doté de 8 000 euros) promeut l’œuvre d’un écrivain originaire de l’un des pays de la Ligue arabe, auteur d’un ouvrage écrit en arabe et traduit en français (ou directement écrit en français) et publié entre le 1er septembre 2024 et le 30 septembre 2025.

En 2025, une mention (dotée de 2 000 euros) sera attribuée au traducteur d’une œuvre figurant dans la sélection finale du Prix.

Le jury se réunira à l’automne sous la présidence d’Alexandre Najjar (avocat et écrivain, Grand Prix de la Francophonie 2020), pour délibérer et désigner le ou la lauréat(e) de cette nouvelle édition, qui sera dévoilé(e) le 18 novembre 2025 à l’occasion d’une cérémonie à l’Institut du monde arabe (IMA), en présence de Jack Lang, président de l’IMA.

3e édition du prix de la littérature arabe des lycéens

La Fondation Jean-Luc Lagardère, l’Institut du monde arabe et l’Académie de Versailles lancent également la 3e édition du prix de la littérature arabe des lycéens. Lancé en 2023 et doté de 4 000 euros, celui-ci s’inscrit dans la lignée des engagements « en faveur des enjeux d’interculturalité et dans leur volonté d’accompagner les jeunes dans la construction d’un regard sur l’altérité et sur les différentes cultures du monde. »

Le ou la lauréat(e) 2025 sera dévoilé(e) à l’occasion d’une cérémonie qui se déroulera le 18 décembre 2025, à l’Institut du monde arabe, en présence d’Étienne Champion, recteur de l’Académie de Versailles et de Jack Lang, président de l’IMA.

Des élèves de lycées généraux, technologiques et professionnels de l’Académie de Versailles seront amenés à voter pour leur ouvrage préféré parmi la sélection finale. En parallèle, les lycéens seront invités à participer à des travaux de lecture, d’écriture, à des rencontres avec les auteurs et à des visites à l’Institut du monde arabe, ces actions permettant d’articuler la participation au Prix à une véritable démarche d’éducation artistique et culturelle.

En 2024, Amina Damerdji (Algérie) l’avait emporté pour son roman Bientôt les vivants (Gallimard).

 

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