Dix ans après les attentats du 13 novembre 2015, les traces de cette nuit d'horreur demeurent vives dans les mémoires individuelles et collectives. Aujourd'hui encore, des auteurs et autrices continuent de raconter, documenter et analyser les attentats commis au Bataclan, sur les terrasses des cafés et au Stade de France. Le procès qui a fait l'objet de plusieurs ouvrages. Les chercheuses Pauline Jarroux, Sandrine Lefranc, Anne Wyvekens et le chercheur Antoine Mégie ont mené « l'enquête sur le procès des attentats de novembre 2015 » qu'ils restituent dans Un verdict sans appel (Actes Sud, 17 septembre).
Résilience et engagement
Historienne de la justice et des images, Sylvie Lindeperg dresse aussi une Archéologie d'un procès. Juger les attentats du 13 novembre 2015 (Verdier, 2 octobre). Présent au Bataclan en novembre 2015, le journaliste David Fritz Goeppinger revient lui aussi sur les audiences dans Il fallait vivre (Leduc, 16 octobre) et souligne le rôle de ce procès pénal dans sa reconstruction. Entre photographies, récits, tatouages et témoignages de 21 personnes survivantes, Olivier Roller recueille les Mémoires du Bataclan (La Manufacture de livres, 16 octobre). Après la disparition de son fils au Bataclan, Stéphane Sarrade raconte la violence des attentats mais aussi son parcours de résilience et son engagement pour lutter contre la radicalisation dans Au bout du chagrin (Tallandier, 23 octobre).
Enfin, Charlotte Lacoste s'intéresse à La charge mémorielle (Hermann, 15 octobre) dans lequel elle développe « une approche genrée de la mémoire du 13 novembre ». De leur côté, Francis Eustache et Denis Peschanski mettent en lumière l'importance de la mémoire collective dans Faire face (Flammarion, 29 octobre).
