En février, Apple avait décidé de prélever 30% sur chaque livre numérique vendu par le système d'achat intégré (voir
actualité). La firme avait donné la date butoir du 1er juillet pour que les sociétés se conforment à ses nouvelles règles. Kobo et Amazon ont annoncé aujourd'hui qu'ils refusaient de se soumettre à ces nouvelles conditions.
Ainsi, Kobo a préféré tout simplement retirer le lien direct vers sa librairie en ligne des applications d'Apple. Sur le blog de Kobo, on remarque d'autres changements : «
Les utilisateurs d'iOS qui souhaitent accéder à leur compte Kobo, parcourir la boutique Kobo et acheter des livres vont devoir aller sur kobo.com ». Cependant, «
ce changement n'affecte pas les autres applications de lecture numérique de Kobo programmés pour Blackberry, WebOS et PC, qui continueront d'intégrer le système d'achat intégré [de contenus provenant] de la boutique Kobo [via les applications sus-citées] ».
Mike Serbinis, le P-DG de Kobo, a confirmé l'information selon laquelle Apple aurait dit à Kobo que ce dernier ne pourrait plus faire fonctionner sa boutique en ligne via l'application pour iPhone, iPod Touch ou iPad. Kobo l'a ainsi modifiée et a fait en sorte de ne plus montrer de lien direct vers sa librairie en ligne.
Du côté d'Amazon, l'annonce a été faite au détour d'un tweet sur le compte @mazonkindle :
"nous avons actualisé Kindle pour iPad, iPhone et iPod Touch - maintenant vous pouvez lire 100 journaux et magazines". Mais l'actualisation allait bien au delà puisque le lien vers le site marchand, dans l'application Kindle pour Apple, a été supprimé.
Kobo et Amazon ne sont pas les seuls à avoir fait barrage aux nouvelles lois d'Apple. Barnes & Noble, Nook Kids et le
Wall Street Journal ont également retiré le lien direct vers leur boutique en ligne, tandis que l'application Google Books a complètement disparu durant la semaine. Ni Google ni Apple n'ont commenté cette subite disparition.