Les membres de la Fédération internationale des organisations de droits de reproduction (Ifrro) et ceux de la Confédération internationale des sociétés d'auteurs et compositeurs (Cisac), qui rassemblent la quasi-totalité des sociétés de gestion collective dans le monde, ont perçu au total 1,3 milliard d'euros de droits d'auteur de l'écrit en 2017, selon leur bilan respectif, en léger recul par rapport à l'année précédente.

L'Ifrro est la plus importante des deux fédérations pour les droits de l'écrit, avec plus d'un milliard d'euros collectés par ses adhérents (dont le CFC et la Sofia en France), issus de la photocopie, mais aussi du droit de copie numérique, de la copie privée et du droit de prêt. Ces droits proviennent de copies de livres, mais aussi de presse. En France, environ 80 % des photocopies proviennent de livres selon le CFC, mais la proportion est bien moindre pour la copie numérique. Au global, les droits perçus par les membres de l'Ifrro plafonnent depuis 2015.

La Cisac rassemble surtout des sociétés de collecte de droits musicaux, qui représentent plus de 80 % des 9,6 milliards d'euros de perceptions. Mais elle compte aussi quelques adhérents percevant des droits de reprographie, qui ont collecté l'an dernier 227 millions d'euros. Copyright Agency, en Australie, est très efficace avec 95 millions d'euros de droits perçus (image et texte).