Le prix Renaudot 2010 a été attribué, lundi 8 novembre 2010, à
Apocalypse bébé (Grasset), de Virginie Despentes, qui a reçu son prix des mains du président du jury, Louis Gardel.
Virginie Despentes l'a emporté au 11e tour de scrutin par par 4 voix contre 3 à
Dolce Vita 1959-1979 de Simonetta Greggio (Stock) et 2 à
L'homme qui arrêta d'écrire de Marc-Edouard Nabe (autoédité).
Entre satire sociale (acide), polar contemporain et romance lesbienne,
Apocalypse bébé met en scène Lucie, une détective privée sans conviction ni talent professionnel, engagée pour retrouver une adolescente, fille d'écrivain célèbre, qu'elle était chargée d'espionner et qu'elle a laissé filer. L'anti-héroïne trentenaire de ce “road-book” va faire équipe avec la Hyène, une mercenaire aux méthodes radicales, pour tenter de retrouver la jeune fille. L'enquête les mènera jusqu'à Barcelone, et surtout jusqu'à leurs propres limites.
Virginie Despentes, entrée en littérature par son version trash, a précédemment publié
Baise-moi (J'ai lu), adapté au cinéma ;
Mordre au travers (Librio) ;
King Kong théorie et
Bye bye Blondie (Grasset, Le Livre de poche),
Les jolies choses (Grasset, J'ai lu),
Teen Spirit (Grasset, J'ai lu) et
Les chiennes savantes (Grasset, J'ai lu, Massot).
Sean James Rose présente Virginie Despentes
Le
Renaudot Essais a été attribué simultanément à
L'affaire de l'esclave Furcy de Mohammed Aïssaoui (Gallimard). Il a obtenu dès le premier tour 7 voix contre une voix chacun à
Pourquoi lire ? de Charles Dantzig (Grasset) et
Le crépuscule d'une idole : l'affabulation freudienne de Michel Onfray (Grasset).
Le
Renaudot poche couronne
L'origine de la violence de Fabrice Humbert (Le Livre de poche).