Pour ouvrir les Rencontres nationales de la librairie (RNL), dimanche 25 juin à La Rochelle, l'institut GFK avait préparé une enquête sur les pratiques de consommation des acheteurs en librairie et les circuits de distribution, que
Livres Hebdo propose ci-contre
en téléchargement intégral (50 planches).
Cette présentation par Sébastien Rouault, responsable du livre chez GFK, a été particulièrement remarquée car elle a permis de jeter les bases d'un débat qui devrait se poursuivre dans les différents ateliers qui jalonnent les deux jours de rencontres de ces quatrièmes RNL.
On y apprend que le marché du livre reste le premier marché des biens culturels physiques (57% des marchés physiques, en hausse de 6 points à dix ans d'intervalle) et qu'il a tendance depuis dix ans à se polariser sur la fiction (jeunesse et adulte). Dernière tendance émergeante, le Young Adult qui a représenté en 2016 36% des ventes des libraires.
Le poids des best sellers restent limité
Une étude sur les strates de ventes révèle que les hyper-best sellers (
+100000 exemplaires vendus) ne représentent que 7,5% du marché en valeur en 2016, et que 43% du marché est réalisé par des livres vendus de 1000 à 9999 exemplaires.
L'un des enseignements de cette riche enquête concerne la préméditation dans l'acte d'achat d'un livre. En moyenne de 48% des consommateurs se rendent sur un point de vente avec l'idée du livre qu'ils veulent acheter. La préméditation monte à 53% dans les librairies généralistes et à 78% sur internet.
Les achats d'impulsion sont selon l'institut en recul. En 2016, ils représentent 21% des achats dans les librairies, 25% dans les grandes surfaces culturelles et 53% dans les hypermarchés.