"Fils de l’écrivain Jean Francis, réputé pour ses ouvrages sur Bruxelles, Jean-Luc Vernal avait hérité de son père, les talents de conteur, la passion de l’Histoire et le goût de la bande dessinée" rappelle Le Lombard dans son communiqué.
Né le 23 septembre 1944, il a commencé comme responsable de la rubrique "Notre Temps" dans Spécial, l’un des hebdomadaires belges d’information générale les plus influents des années 1960-1970, il fut le premier journaliste en Belgique à dénoncer le génocide perpétré au Cambodge par les Khmers Rouges. Durant les années 1960, il est aussi l'auteur de deux recueils poétiques, Brûlures (Dereume) et Pipe de sommeil (Ed. de l'Occident).
En 1972, avec la complicité de jeunes chroniqueurs et graphistes, dont Claude Renard, Jacques Kievits, Jean-Louis Lechat et Patrick Roegiers, il avait créé Le Journal de Bruxelles, un mensuel culturel novateur.
Un découvreur de talents
En 1976, il s’était remis à l’écriture de scénarios de BD pour le journal Tintin. En 1979, Jean-Luc Vernal succéda à André-Paul Duchâteau à la direction des hebdomadaires édités par Le Lombard. Pour Tintin, il lancera dès lors Ian Kalédine avec le dessinateur Ferry (10 tomes), Brelan de Dames avec Renaud (7 tomes) et Cranach de Morganloup avec Didier Convard (2 tomes). Jusqu'à la fin du magazine en 1989, il a ouvert les pages à de nouveaux talents comme Andreas, Delitte, Weyland, Delaby, Magda, Gine, Crisse, Bédu, Ernst, Sidney, Marvano, Vrancken, Carin, De Spiegeleer, Sterne, Bom, Dufaux…
Il a aussi écrit des albums comme Bruxelles, 1000 ans d'épopée (Casterman), 1830: la Révolution belge, Les conquérants du Mexique, Onna, Guerrero la flèche et le feu et Bran (tous parus au Lombard).