La SACD se déclare "convaincue que la création originale, comme les adaptations d’œuvres littéraires, ont leur place à la télévision. Mais, elle est aussi persuadée que le déséquilibre actuel, qui va grandissant et qui minore la rémunération des auteurs d’animation et donc l’émergence de talents, n’est aujourd’hui pas satisfaisant pour les auteurs et pour la diversité de la création."
Elle pointe notamment le fait que "la proportion d’adaptations sur le service public n’a cessé de croître ces dernières années représentant même 75 % de l’animation diffusée par France Télévisions, là où les chaines privées en particulier TF1 et M6 répartissent de manière assez égale leurs diffusions entre création originale et adaptation."
Concernant les pressions sur le Centre national du cinéma (CNC) évoquées par la Société civile des éditeurs de langue française (Scelf) et le Syndicat national de l'édition (SNE), la SACD estime qu'il est "totalement abusif et inapproprié de parler de "pénalisation de l’adaptation" puisque les propositions énoncées par le CNC visent essentiellement à valoriser et à bonifier la création originale".
En négociation avec la Scelf, la SACD souhaite poursuivre les discussions "en dehors de toute pression et dans le même esprit collaboratif qui l’a animé depuis le début".