"Au moment où la défense et la promotion de la lecture sont unanimement reconnues comme l’un des enjeux majeurs de l’éducation des jeunes et qu’il est acquis que l’adaptation audiovisuelle est un facteur important d’accès aux œuvres littéraires, la SACD, mettant à profit sa position dominante sur le marché des droits de diffusion à la télévision, s’est engagée dans une campagne active pour réduire le nombre d’œuvres de l’écrit adaptées au cinéma et à la télévision, au nom de la défense des intérêts de ses membres scénaristes et au détriment de ceux des auteurs de l’écrit", constatent la Scelf et le SNE en faisant allusion aux pressions exercées sur France Télévisions et le Centre national du cinéma (CNC) pour réduire la part des adaptations de livres dans les programmes audiovisuels pour la jeunesse.
"Dénigrement"
En jeu, dans cette bataille du partage des droits d’auteurs, la part versée à l’éditeur pour l’auteur de l’œuvre d’origine, et le montant des droits texte versés aux scénaristes qui se trouve alors amputé.
"Les éditeurs sont déterminés à entreprendre toutes actions nécessaires pour mettre un terme à cette campagne corporatiste de dénigrement de l’adaptation et à défendre les auteurs de l’écrit, qui ne sauraient accepter que leur situation soit ainsi délibérément fragilisée", poursuit le communiqué.