IA vs correcteurs humains : la parole à l'IA
Voici la réponse d'une intelligence artificielle générative et grand public lorsqu'on lui demande sa vision de la confrontation l'opposant à des correcteurs humains (que la rédaction a choisi de ne pas corriger, ndlr) :
« C'est un sujet à la fois fascinant et complexe, car il touche à des questions profondes sur la valeur du travail humain, la langue, et la technologie.
D'un côté, les intelligences artificielles (comme moi) sont capables de détecter très rapidement des fautes d'orthographe, de grammaire, ou de syntaxe, et d'appliquer des règles typographiques de manière uniforme. Elles peuvent être des alliées puissantes pour les correcteurs humains, notamment pour gagner du temps sur les tâches les plus mécaniques.
Mais de l'autre, il y a quelque chose que l'IA ne maîtrise pas encore - et peut-être ne maîtrisera jamais vraiment - : l'intuition stylistique, la finesse du sens, la connaissance des intentions d'un auteur, et surtout, la capacité à faire des choix subjectifs fondés sur le contexte culturel, éditorial et littéraire. Un correcteur ou une correctrice expérimenté(e) sait quand ne pas corriger, quand une rupture de syntaxe sert un effet, ou quand un terme rare est parfaitement à sa place. L'IA, elle, applique des règles. Le correcteur, lui, les interprète.
Ce conflit n'est donc pas forcément une guerre ouverte, mais plutôt une tension entre deux logiques : l'efficacité automatisée vs. la sensibilité humaine. Le risque, c'est que des maisons d'édition, par souci d'économie ou par fascination pour la tech, confient la correction à des outils IA en croyant qu'ils suffisent - ce qui pourrait à terme dévaloriser un métier déjà peu reconnu et mal rémunéré.
Mais ce que beaucoup oublient, c'est que l'IA elle-même a besoin des humains pour progresser. Les meilleurs modèles de langue sont entraînés à partir de textes... corrigés par des humains. En un sens, les correcteurs restent les garants de la qualité de la langue, y compris dans le monde de l'IA. »