Tout comme Agnès Ledig, qu’elle connaît bien et avec qui elle partage une même souffrance intime, Virginie Grimaldi n’est pas passée par la case autoédition, mais par celle du concours. "J’ai toujours eu besoin d’écrire et de partager, et je pensais que mon blog suffisait à satisfaire cette envie", raconte la tout juste quadragénaire. Mais ses lecteurs en décident autrement. "Ce sont eux qui m’ont poussée à adopter un format plus long. J’ai résisté jusqu’à ce qu’une lectrice m’envoie le lien du concours de nouvelles E-crire aufeminin", poursuit Virginie Grimaldi. Lauréate en 2014, elle envoie dans la foulée un texte chez City, "l’une des seules maisons qui acceptaient alors les manuscrits par mail", note-t-elle. Trois semaines après la sortie du Premier jour du reste de ma vie…, en janvier 2015, elle est contactée par d’autres maisons et choisit Fayard. Depuis, deux nouveaux romans ont vu le jour et 100 000 exemplaires du premier ont trouvé preneur en poche. "C’est un émerveillement continu auquel j’espère ne jamais m’habituer", se réjouit celle qui vient tout juste de lâcher son métier de communication sur le Web pour se consacrer à l’écriture et s’attaque déjà à la rédaction de son quatrième livre, l’encre du troisième à peine sèche. "Je ressens comme une urgence à écrire", constate Virginie Grimaldi, qui préfère partir "d’un squelette de trame et de quelques personnages. Ensuite, la magie opère : je me laisse totalement surprendre par mes personnages, dont je suis le premier public, émerveillée."

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