Au lendemain de l’attaque qui a visé le siège de
Charlie Hebdo, le Syndicat national de l’édition a rendu jeudi 8 janvier un hommage aux 12 victimes de l’attentat et martelé l’attachement du monde du livre à la liberté d’expression. Le discours de Vincent Montagne, président du SNE, a ainsi remplacé la traditionnelle cérémonie des vœux organisée avec le Cercle de la librairie et le Bief, tandis que le cocktail initialement prévu a été offert aux Restos du cœur.
La source média référencée est manquante et doit être réintégrée.
"Nous sommes tous Charlie Hebdo
, nous sommes tous des auteurs frappés de fatwa, tels Kamel Daoud, Alaa el Aswany ou bien encore Salman Rushdie. Le fanatisme et la barbarie ne passeront pas", a déclaré Vincent Montagne après avoir évoqué les victimes et invité l’assistance à une minute de silence.
Mentionnant les messages de soutien du président de l’Union internationale des éditeurs Richard Charkin, du président des éditeurs arabes Assem Shakaby, ou encore de l’éditeur égyptien Ibrahim El Moallem, il a rappelé que le livre, vecteur de pensée et de liberté, est toujours une cible privilégiée pour les terroristes.
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"
Le terrible drame qui nous réunit justifie plus que jamais de donner aux créateurs les moyens de défendre notre culture dans toute sa diversité. Oui, le droit d’auteur est un droit de l’homme", a affirmé le président du SNE.
A la fin de son discours, Vincent Montagne a appelé tous ceux qui réfléchissent, écrivent et publient à
"affirmer sans faille [leur]
volonté de lutter, par toutes les forces de l’esprit, contre la subversion de notre civilisation libre et fraternelle". Et de conclure en citant Edmond Rostand dans
Chantecler :
"C’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière".