Lire en fête, malgré ses vingt ans, a perdu sa fureur d'antan. Une centaine de manifestations en région, comme le Marathon des mots de Toulouse ou les Rendez-vous de l'histoire à Blois, viennent concurrencer sérieusement la manifestation nationale lancée par le ministère de la Culture.

De plus, par ces temps de disette, Lire en fête coûte cher à l'Etat : 900 000 euros, presque autant que les cent autres manifestations réunies (1 million d'euros). Depuis trois ans, le budget du CNL pour ce type d'actions a augmenté de 20 %.

Lundi 24 novembre, lors de la deuxième séance plénière du Conseil du livre, il a été décidé de constituer un groupe de travail pour réfléchir à une nouvelle formule de Lire en fête, susceptible de répondre aux attentes des éditeurs, libraires, bibliothécaires ou des écoles.

Quelques hypothèses ont été émises : un partenariat avec le ministère de l'Education nationale, une autre période de l'année (avant ou pendant le Salon du livre de Paris), plus de participation des médias...