L'auteure de la saga Harry Potter imagine ici un nouvel univers : "Dans le royaume de Cornucopia, les habitants mènent une vie heureuse. Le pays est notamment célèbre pour son monarque aimé de tous et ses pâtisseries, les Songes-de-Donzelles et les Nacelles-de-Fées, que nul ne déguste sans pleurer de joie. Dans le Nord, vit cependant une créature appelée Ickabog, dont la légende raconte qu'elle s'échappe des marais la nuit pour dévorer les enfants et les moutons". Dès le confinement, l'auteure avait publié de manière hebdomadaire les premiers chapitres en langue originale sur le web. Elle avait également lancé un concours auprès de ses jeunes lecteurs pour l'illustration du livre. J. K. Rowling a par ailleurs affirmé sa volonté de reverser l'intégralité de ses droits d'auteur aux populations touchées par le coronavirus.
10 ans dans le grenier
"The Ickabog est une histoire de vérité et d'abus de pouvoir. L'idée m'est venue il y a plus de dix ans, donc elle n'est pas destinée à être lue comme une réponse à ce qui se passe dans le monde en ce moment. Ces thèmes sont intemporels et pourraient s'appliquer à n'importe quelle époque et dans n'importe quel pays", précise l'auteure sur son site internet. Pendant plus de dix ans, le manuscrit est resté dans son grenier. "J'ai toujours eu envie de le publier, mais après le dernier tome d'Harry Potter, j'ai écrit deux romans pour adultes [Une place à prendre, Grasset, 2012 et L'appel du coucou, Grasset, 2013, publiés sous le pseudonyme de Robert Galbraith]", explique J.K. Rowling sur son compte Twitter.