La passation de pouvoir entre l’ancienne ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, et Rima Abdul-Malak, a eu lieu le 20 mai au ministère de la Culture, rue de Valois, à Paris.
"C'est un tel honneur de vous succéder très chère Roselyne ici au ministère de la Culture, le ministère de ce qui donne du sens et du goût à la vie. Nous avons l'une et l'autre des parcours très différents mais nous partageons je crois la même curiosité, le même appétit insatiable d'art, de littérature, de musique, de théâtre qui a guidé toute notre vie", a débuté Rima Abdul-Malak avant de partager "quelques résolutions" : "me battre pour investir plus massivement que jamais dans l'éducation artistique, défendre notre souveraineté culturelle, pour affirmer la place de la création, de la langue et de l'innovation française dans l'océan numérique et bientôt dans le métavers, amplifier le développement de notre cinéma, de nos industries créatives, en France en Europe et à l'international, défendre notre patrimoine et porter un grand plan pour le développement des métiers d'art". La nouvelle ministre a enfin annoncé qu'elle placerait la culture au cœur de la politique d'apaisement des mémoires et défendrait un audio-visuel "fort, pluraliste et indépendant".
De son côté, la ministre de la Culture sortante, Roselyne Bachelot, a rappelé certains moments clés de son mandat. Parmi eux la prolongation de l'année blanche pour les techniciens et les artistes pendant l'année de Covid, l'amélioration des droits sociaux des auteurs ou encore la mise en place d'une campagne de restitution des œuvres à leur juste propriétaire. "Il faut changer les convives assis autour de la table en démocratisant davantage la culture", a-t-elle précisé, prenant pour exemple le passe culture ou l'extension des horaires de bibliothèques les transformant en "refuge".