Avant même sa sortie Au Diable vauvert en mai 2014, Le liseur du 6 h 27, premier roman de Jean-Paul Didierlaurent, avait été vendu à 27 éditeurs étrangers qui convoitaient de reproduire le succès de Joël Dicker ou de Romain Puértolas, et cédé au cinéma à Mandarin. Paru en Espagne et en Italie, il vient de sortir en Allemagne et, en France, après les 60 000 ventes en première édition, il s’offre une seconde carrière en poche, campagne de publicité dans le métro à l’appui. Folio l’a lancé le 27 août avec un premier tirage de 100 000 exemplaires et l’a réimprimé deux fois, si bien qu’il en est à 150 000.

Jean-Paul Didierlaurent brosse le portrait de Guylain Vignolles (ou Vilain Guignol), un homme ordinaire, discret jusqu’à en disparaître. Son seul plaisir est de lire le matin dans le RER de 6 h 27 les pages des livres qu’il a arrachées au pilon… jusqu’à ce qu’il tombe sur une clé USB au contenu fascinant. Nouvelliste, primé deux fois par le prix Hemingway, l’auteur réussit ce que les critiques ont appelé un "conte moderne", dans lequel l’homme craint d’être englouti par la machine (la fameuse Zerstor 500 qui broie les livres), mais qui se termine par une histoire d’amour, délivrant ainsi un message d’espoir. Non contents d’amener l’aventure dans le triste quotidien de Guylain, les livres vont bouleverser sa vie. Claude Combet

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