Amstramgram, premier roman du Britannique M.J. Arlidge (Les Escales), malgré un joli premier tirage de 15 000 exemplaires et un lancement original sous la forme d’un quotidien envoyé aux journalistes et aux libraires, n’a pas connu d’emblée de grosses ventes. Sa sortie en mars a été éclipsée par celles des poids lourds du genre, dont le Fred Vargas, et c’est la chronique de Nicolas Lefort (librairie Audé, à Paris), le 16 juin, dans l’émission "Télématin" sur France 2, qui l’a fait décoller. Si bien qu’il a été réimprimé, et atteint un tirage de 18 000 volumes.

Producteur de séries policières pour la télévision, M.J. Arlidge joue avec les règles du thriller. Le livre démarre avec l’enlèvement à Southampton de deux étudiants, Amy et Sam, séquestrés au fond d’une piscine vide : sur le sol, un pistolet, avec une seule balle, et un téléphone avec le message : "Vous devez tuer l’autre pour vivre." Les enlèvements se multiplient, au grand dam de la commandante Helen Grace. Amstramgram pose une question sur notre humanité : qu’aurions-nous fait à la place d’Amy ? S’ajoutent un personnage d’enquêtrice, qui a sa part d’ombre, et des rebondissements jusqu’au dénouement final : l’auteur a signé ce qui pourrait bien être l’un des succès de l’été. Claude Combet

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