"Vous avez le droit de changer de genre", "…de prendre racine", "…d’être emballés" ou encore "…de nous coller". La nouvelle campagne de communication initiée à la veille des fêtes de fin d’année par le Syndicat de la librairie française (SLF) mise sur le double sens et l’humour pour promouvoir auprès du grand public la librairie indépendante et ses spécificités. "Changer de genre" renvoie à l’éclectisme et à la diversité de l’offre, "prendre racine" à la convivialité et aux animations, "être emballés" aux services et "nous coller" aux échanges avec les libraires. A côté de ces messages, une charte sera mise en avant, pour valoriser sept qualités de la profession, "la confiance, le cœur, la convivialité, le conseil, la compétence, la connexion et la citoyenneté".
Réalisée par Agence secrète, créatrice du logo "Librairies indépendantes" il y a deux ans pour une première campagne de communication construite autour du thème de l’évasion et de "l’ailleurs", la nouvelle opération, qui reprend ce logo en lui accolant la signature "élues par les lecteurs", s’appuiera sur deux supports : l’affichage en librairie et la radio.
Des kits comprenant cinq affiches différentes, des stickers et des vitrophanies seront adressés gratuitement le 7 décembre aux 1 450 libraires inscrits à l’office d’UD (Union Distribution). Les autres librairies pourront également en recevoir grâce au stock complémentaire disponible chez UD.
Par ailleurs, une quarantaine de spots radio de 20 secondes seront diffusés sur France Inter durant les deux semaines précédant Noël. François Busnel, l’animateur de l’émission "La grande librairie", y reprendra les différents messages des affiches.
D’un coût d’environ 80 000 euros, l’opération est soutenue par la Sofia et l’organisme de prévoyance Humanis, ainsi qu’UD pour la distribution des kits. Elle poursuit en la renouvelant la communication engagée avec la première campagne, dont le bilan avait montré qu’environ 1 200 professionnels l’avaient relayée et souhaitaient un développement de ce type d’actions.
Durant l’été 2015, un partenariat avec Gallimard avait permis de prolonger le message dans différents supports de presse et dans le réseau métro-bus d’Ile-de-France.
Clarisse Normand