5000 bibliothécaires venant de 250 pays se sont retrouvés à Québec du 10 au 14 août pour le congrès mondial des bibliothèques et de l'information de l'Ifla (Fédération internationale des bibliothèques).

Thème de cette 74^e édition : “Bibliothèques sans frontières : naviguer vers une compréhension globale”. Pour Claudia Lux, présidente de l'Ifla, “les bibliothèques jouent un rôle extraordinaire dans l'éducation et le renforcement de l'autonomie des citoyens. Or les gouvernements n'en sont pas assez conscients. Il est essentiel qu'elles modernisent leur image et parviennent à séduire les politiques”.

Le contexte – la célébration des 400 ans de la ville de Québec – et l'efficace organisation du comité national canadien de l'Ifla ont permis aux congressistes de travailler et d'échanger leurs expériences dans un cadre à la fois studieux et festif.

La francophonie était évidemment à l'honneur, le Québec ayant financé la traduction en français de nombreuses sessions du congrès. Une exception dans l'histoire de l'Ifla, très anglophone, mais où la tendance, depuis plusieurs années, est de s'ouvrir au multilinguisme, afin de faire participer davantage les pays de l'Est et du Sud.

Parmi les congrès satellites de la grande manifestation, les premières assises de l'association internationale francophone des bibliothécaires et documentalistes (AIFBD) ont accueilli du 3 au 6 août à Montréal 250 participants de 25 pays. Beau succès pour le premier congrès de cette association dont le président est québécois (Réjean Savard), le vice-président français (Pascal Sanz), le trésorier belge (Jacques Hellemans) et la secrétaire marocaine (Mouna Benslimane).

Par ailleurs, le 12 août, à Québec, a été lancé officiellement le portail du réseau francophone des bibliothèques nationales numériques (http://www.rfbnn.org/) dont le prototype a été réalisé par la Bibliothèque et Archives nationales du Québec que dirige Lise Bissonnette.