Selon un article du Financial Times publié mardi, le président fondateur de Barnes & Noble, Leonard Riggio, va devoir régler une facture de 100 millions de dollars avant le 15 décembre, ce qui pourrait le fragiliser dans sa tentative de rachat du groupe, dont il est le premier actionnaire avec son frère Stephen.

Ces 100 millions de dollars constituent la première tranche d'un règlement de 250 millions de dollars destiné à l'acquisition de Barnes & Noble College Booksellers, cet été pour 596 millions de dollars.

Pour payer cette facture, selon plusieurs banquiers interrogés par DealReporter, une filiale du FT spécialisée dans les fusions et acquisitions, Barnes & Noble pourrait recourir à un crédit.

Cette dépense à laquelle la chaîne doit faire face pourrait jouer en la défaveur de Leonard Riggio, qui ne cache pas la volonté de racheter l'entreprise qu'il a fondée.

Son principal concurrent et deuxième actionnaire du groupe, l'investisseur Ron Burkle, ne ménage pas ses efforts depuis l'annonce le 3 août de la mise en vente du géant de la librairie américaine, pour décrédibiliser Riggio et sa gestion de la société dont la capitalisation boursière a été divisée par trois en quatre ans.