Proclamation

Le palmarès du festival Polar Cognac

J'aurais aimé te tuer (Black Lab), Pétronille Rostagnat - Photo Black Lab, Marabout

Le palmarès du festival Polar Cognac

Les jurys du festival Polar Cognac (Charente) ont dévoilé les lauréats de leurs prix littéraires 2022. Deux polars et deux BD ont été salués.

Par Elodie Carreira,
Créé le 19.10.2022 à 14h06 ,
Mis à jour le 21.10.2022 à 09h42

Les prix littéraires du festival Polar Cognac (Charente) ont été révélés lors de la 27ème édition, qui s'est tenue du 14 au 16 octobre.

Pétronille Rostagnat remporte le prix "Cognac" Polar du meilleur roman francophone avec J’aurais aimé te tuer (Black Lab, Marabout), thriller qui met en scène les aveux de Laura Turrel, responsable du meurtre de son violeur. Légitime défense ? Acte prémédité ? Les enquêteurs ont des doutes quant à la véracité des confidences de la jeune femme.

L’Espagnol Juan Gomez-Jurado est récompensé par le prix "Cognac" Polar du meilleur roman international pour Reine rouge, paru en janvier 2022 chez Fleuve Noir, récit d’une enquêtrice amatrice lancée sur les traces d’un assassin sans scrupule, qui s’en prend aux héritiers des plus grandes fortunes d’Espagne.

Du côté de la bande dessinée, le prix "Cognac" Polar du meilleur album « One shot » ou « Dyptique » va à Philippe Pelaez et Gilles Aris pour L’Écluse (Grand angle), histoire qui mène le lecteur en eaux troubles. Trois personnes se sont noyées en moins d’un an, un chiffre effarant pour la petite écluse dont s’occupe Octave, rapidement pointé du doigt par les habitants du petit village. Le suspect idéal est-il le véritable responsable ? 

Cette année, le prix Cognac récompense aussi la meilleure bande dessinée en série, avec le tome 3 de Brigade Verhoeven : Alex (Rue de Sèvres) par Bertho et Corboz, inspirés des romans de Pierre Lemaitre

Enfin, le prix "Cognac" du Roman noir des bibliothèques et des médiathèques de Grand Cognac a été attribué à Cécile Cabanac pour sa Petite ritournelle de l’horreur aux éditions Fleuve noir. Une enquête éprouvante s’ouvre sur les corps, retrouvés morts, de trois enfants. Sordide, noir, oppressant, le récit plonge au cœur de l’insoutenable.

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