154 millions d’exemplaires ont été vendus en 2013, soit une baisse de 9,6 % par rapport à 2012. La production est également moindre, à - 3,5 %, avec 76 434 titres (nouveautés et réimpressions) publiés par 809 éditeurs (- 0,9 %). Le tirage moyen accuse un retrait de 9 % avec 3 223 exemplaires, alors que le prix moyen reste relativement stable, à 14,18 euros (- 0,34 %). 524 213 titres sont disponibles et 3 % des maisons se partagent 60,8 % du marché.
Sur cinq ans (2008-2013), le chiffre d’affaires de l’édition espagnole a chuté de 29,8 %, et le nombre d’exemplaires vendus de 34,9 %, constate l’association.
A l’exception des ouvrages pratiques et de développement personnel ( +1,1 %), tous les secteurs sont dans le rouge : les ouvrages scientifiques, techniques et universitaires (- 23,4 %), la fiction (- 17,2 %), les sciences humaines et sociales (- 14,4 %), les livres pour la jeunesse et jeunes adultes (- 9,8 %), les livres scolaires (- 9,6 %), la vulgarisation scientifique (- 8 %), les BD (- 2,9 %). La fiction représente 21,5 % du chiffre d’affaires total, mais elle est en chute de 34,3 % sur cinq ans, note encore l’étude. Le poche est aussi en retrait (- 19,9 % par rapport à 2012).
Tous les réseaux de vente affichent un recul : - 14,1 % pour les librairies indépendantes, - 16,3 % pour les chaînes, - 15,6 % pour les supermarchés et – 21,3 % pour les kiosques. Seules les plateformes numériques sont en progression (+ 8,1 %), car c’est le lieu où se fournissent majoritairement les lecteurs hispaniques adeptes des tablettes : elles représentent 74,5 % du chiffre d’affaires réalisé par la vente d'e-books (contre 20,5 % pour les sites des éditeurs).