“Toute l’offre du groupe est disponible, du primaire au lycée, et pour toutes les filières du lycée, soit plus de 500 titres” indique Célia Rosentraub, directrice générale d’Hatier.
Le groupe met en avant la réduction du poids des cartables, et vise notamment les familles dont les parents sont séparés, afin de limiter les transports de livres entre les foyers pendant les week-end. Il compte aussi sur l’équipement technologique, toutes les familles disposant d’ordinateurs, et 22% des 12-17 ans d’une tablette tactile, souligne le communiqué.
Tous les éditeurs scolaires ont commencé à tester la vente directe aux parents, pour ne pas laisser ce marché à l’éditeur numérique lelivrescolaire.com, et pour trouver des revenus en raison de l’effondrement du marché public des manuels imprimés.
“Au collège, la réduction des budgets est drastique, plusieurs établissements n’ont pu compléter leur équipement, c’est une situation qu’aucun éditeur scolaire n’a jamais connue et il n’y a pas de perspective d’évolution avant 2016 et l’entrée en vigueur de nouveaux programmes”, explique Celia Rosentraub.
Les éditeurs attendent aussi des précisions sur la mise en œuvre de l’ambitieux plan e-éducation annoncé à plusieurs reprises par le gouvernement.