Le Grand Prix RTL de la BD a été décerné cette année à Riad Sattouf pour le premier volume de son album autobiographique, L'Arabe du futur, paru cbez Allary en mai dernier. Le prix a été annoncé ce matin sur l'antenne de la radio.
Déjà vendue à plus de 80 000 exemplaires, la bande dessinée raconte l'enfance de l'auteur, en Libye et en Syrie, entre 1978 et 1984. De père syrien et de mère bretonne, le jeune garçon blond est imprégné des lectures de son père du livre vert de Khadafi avant que la famille ne s'installe dans un village proche de Homs, au pays d'Assad.
Extrait de la BD "L'Arabe du futur"- Photo ALLARY ÉDITIONS
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L'Arabe du futur: une jeunesse au Moyen-Orient, 1978-1984 a déjà été distingué par le prix BD Stas/Ville de Saint-Etienne le mois dernier lors de la 29e Fête du livre de Saint-Etienne. Riad Sattouf vient également de publier chez Fluide Glacial le quatrième tome de Pascal Brutal. Le précédent volume de cette série avait été sacré par un Fauve d'or du meilleur album au Festival d'Angoulême en 2010.
Riad Sattouf succède à Benjamin Flao, récipiendaire l'an dernier pour Kililana Song tome 2 (Futuropolis).
Chaque mois, RTL récompense une BD. Les neuf albums primés au cours de l'année concourent pour le Grand Prix. L'Arabe du futur avait été choisi comme album du mois en mai. Les autres albums sélectionnés étaient La passion de Dodin-Bouffant (Dargaud), Le Teckel (Casterman), Achille Talon est un homme moderne (Dargaud), Tourne-disque (Le Lombard), La banque (Dargaud), Un thé pour Yumiko (Gallimard), Le muret (Casterman) et Moby Dick (Vents d'Ouest).
Avec Rien ne passe, tout s'oublie, paru le 10 avril chez Tallandier, Emmanuel de Waresquiel ne signe pas tant les mémoires d’un historien que les souvenirs d’un homme qui réfléchit sur le passé en se promenant parmi ses propres souvenirs et ses goûts.
À l’ouverture du festival du livre de Paris, la ministre de la Culture Rachida Dati a dévoilé une série de mesures présentées comme un « sursaut » pour la lecture. Derrière les intentions affichées, les professionnels du livre peinent à en percevoir les effets concrets sur l’économie de la filière.
La plus importante manifestation pour le cinéma français a dévoilé l’ensemble des films présentés cette année du 13 au 24 mai. Parmi eux, sept adaptations et deux biopics d'écrivains.
Par
Adèle Buijtenhuijs
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