Selon des données communiquées par le CNL, les auteurs aidés sont à 54 % des hommes et 46 % des femmes. 31 % d’entre eux vivent en Île-de-France et 69 % dans d’autres régions. Les romanciers (25 %), les auteurs de littérature jeunesse (22 %) et de bande dessinée (21 %) constituent les catégories les plus représentées parmi les bénéficiaires.
Il s’agissait pour le CNL de soutenir les auteurs dont les revenus ont chuté depuis le début de la crise sanitaire des suites des annulations des festivals, salons, rencontres, ou de la baisse des droits d’auteur consécutive à l’annulation ou au report de la parution de leurs ouvrages.
Ce fonds d’urgence n’est pas encore épuisé puisqu’il est doté à hauteur d’un million d’euros. « Ce dispositif, dont le montant est plafonné à 9 000 euros pour le premier semestre 2021, permet de garantir 60 % des revenus d’auteurs de livres perçus en 2019 ou perçus en moyenne sur la période de 2017 à 2019. Il n’est pas cumulatif au titre du même mois avec le Fonds de solidarité », précise le CNL dans un communiqué.
Un premier fonds d’aide d’urgence avait été ouvert par le CNL pour les auteurs dès le 10 avril 2020, jusqu’au 1er octobre 2020. Géré par la SGDL, ce dispositif a permis de verser en 2020 près de 2,3 millions euros aux auteurs pour un montant moyen de 3 333 euros par bénéficiaire.