Le Bief rassemble encore cette année sur son stand plus de 125 maisons d’édition avec deux arrivées : La Martinière et le Seuil qui jusqu'alors avaient un stand à part et qui ont leur petit carré sur le stand collectif et le Syndicat des éditeurs alternatifs (SEA), qui réunit des éditeurs de bande dessinée.
L'organisme de promotion du livre français à l'international poursuit sa mue. Outre la transformation esthétique du stand collectif depuis un an, le Bief a introduit de nouvelles initiatives à son programme comme les "séjours perspectives" pour découvrir un marché, l’organisation du premier fellowship d’éditeurs arabes la troisième semaine de novembre à Paris, ou la parution en novembre, en amont de l’invitation d’honneur faite aux éditeurs indiens à Livre Paris l’année prochaine, d' une importante étude consacrée au marché en Inde, la première étude depuis 7 ans.
Un marché de l'offre
Conquérant et résolument positif malgré un chiffre d'affaires du secteur en baisse l'an passé, Vincent Montagne, président du Syndicat national de l'édition (SNE), a insisté sur le fait que l'édition est un marché de l'offre et qu'elle s'appuie désormais sur un système de création multisupports à l'image de ce développe le secteur jeunesse.
Il a choisi Francfort pour rappeler les défis qu'ils restent à relever au niveau européen, louant le travail de lobbying avec la Fédération des éditeurs européens auprès des parlementaires. Le renouvellement du Parlement européen et de la commission implique qu'il va falloir repartir en campagne pour réexpliquer aux élus les particularités des métiers du livre.
En ce qui concerne la croissance externe du marché via les cessions de droits, il appelle à de nouveaux moyens pour permettre au livre d'être dans les festivals audiovisuels par exemple et demande plus largement aux pouvoirs publics de mieux soutenir la filière.