Au regard de l’article de loi invoqué dans la contravention (R-633-6 du code pénal) "le Monte-en-l’air est ravi d’apprendre que ses deux tables et cinq chaises sont assimilées par la Mairie de Paris à des ordures ou à des déjections, peut-on lire toujours sur la page Facebook. Depuis son ouverture, Le Monte-en-l’air met à disposition de ses visiteurs une poignée de tables et de chaises sur sa belle terrasse, pour leur permettre de feuilleter des livres en buvant éventuellement un café ou une boisson fraîche."
Tracasseries administratives
A Livres Hebdo, Guillaume Dumora, le libraire du Monte-en-l’air, explique avoir été "énervé par cette intervention spontanée des agents de la ville, alors que, lorsqu’ils sont sollicités, comme nous l’avons déjà fait, pour des problèmes de voirie, il ne se passe rien". Reconnaissant qu’il ne prétend pas être au-dessus des lois, Guillaume Dumora estime en revanche que l’exigence de régularisation "est démesurée au regard de ce que nous en faisons… c’est vingt pages de tracasseries administratives, des droits à payer, et deux mille euros à un architecte pour monter ledit dossier (plans de coupe et tout le tralala). Nous sommes une librairie, pas un bar ni une vache à lait."
Ayant envoyé un courriel à la maire de Paris, à son adjoint à la culture, ainsi qu’à la maire du XXe, le libraire a obtenu un rendez-vous avec une personne de l’équipe de Bruno Julliard, premier adjoint à la mairie de Paris en charge de la culture. En attendant, son coup de gueule posté sur Facebook continue à faire le buzz avec plus de 800 partages.