Le douzième prix international de la fiction arabe de la fondation Booker a été décerné à l'écrivaine libanaise Hoda Barakat pour son roman Courrier de nuit, paru l’an dernier chez Actes Sud (traduit de l’arabe par Philippe Vigreux), ont annoncé mardi soir les organisateurs à Abou Dhabi.
 
La lauréate succède au poète palestino-jordanien Ibrahim Nasrallah, distingué l’an dernier pour The Second War of the Dog (Arab Scientific Publishers Inc.). Elle recevra un chèque de 50000 dollars (environ 45000 euros), tandis que les six autres finalistes se verront remettre la somme de 10000 dollars (environ 9000 euros).
 
Courrier de nuit dépeint à travers une série de lettres des personnages "en butte à la misère sociale et à leurs propres démons" selon Actes Sud. Il s’agit du sixième roman de Hoda Barakat, après notamment La pierre du rire (Actes Sud, 2008, traduit de l’arabe par Nadine Acoury) et Mon maître mon amour (Actes Sud, 2012, traduit de l’arabe par Edwige Lambert). Bien qu’elle vive à Paris depuis plusieurs années, l’auteure continue d’écrire en arabe, la langue de son pays natal, le Liban.
 
Créé à Abou Dhabi en 2007, le prix international de la fiction arabe est soutenu par la Fondation du Booker Prize à Londres et financé par l'Autorité du tourisme et de la culture d'Abou Dhabi.