Exonération de charges sociales Parmi les mesures de soutien à la filière présentées le 9 juin figurent 10 millions d'euros d'exonérations de cotisations sociales pour les librairies comptant de 1 à 10 salariés, sur les mois de mars, avril et mai. Les maisons d'édition de moins de 250 salariés dont le chiffre d'affaires a baissé de 80 % pendant le confinement ont elles bénéficié d'une exonération automatique de cotisations sociales pour les mois de mars à juin. Les artistes-auteurs s'estiment en revanche floués par les annonces du gouvernement, les exonérations de cotisations sociales promises ayant été transformées en « déductions d'une partie des cotisations sociales pour une partie des artistes-auteurs », dénonce la Ligue des auteurs professionnels.
Prêts garantis par l'État Réclamés par les libraires et éditeurs pour absorber les baisses de chiffres d'affaires dues à la crise, les prêts garantis par l'État (PGE) ont été déployés massivement dès le confinement. Fin mai, 729 librairies et 298 maisons d'édition en avaient bénéficié pour un montant de 115 millions d'euros indique Bercy, qui n'a pas été en mesure de fournir de chiffres plus récents. Les entreprises ont jusqu'au 31 décembre pour demander un prêt garanti par l'État à leur banque.
Remise minimale pour les libraires Le Syndicat de la librairie française (SLF), et derrière lui nombre de libraires, réclame depuis longtemps que le principe d'une remise minimale de 35 % pour les libraires soit inscrit dans la loi de 1981 sur le Prix unique du livre. « Nous continuons inlassablement de mener des discussions sur le sujet avec les éditeurs. Si pour l'instant il n'y a pas eu d'avancées concrètes, nous espérons que la crise aura pour seul bienfait de faire accélérer ce dossier », indique Guillaume Husson, délégué général du SLF.