Japan Expo

Même Grégoire Hellot, le directeur de la collection Kurokawa d'Univers Poche, a cédé à la folie du Cosplay. Des photos de lui proposant des "free hugs", déguisé en Nyanpire, le chat vampire qu'il éditera le 11 septembre, circulent en effet depuis ce week-end sur Twitter.

Pour ses 15 ans, le festival des cultures japonaises avait abandonné le Comic Con (section réservée à la pop culture américaine, séries et bandes-dessinées) pour se recentrer sur Japan Expo, ce qui a eu pour conséquence un rajeunissement du public et de plus en plus de cosplayers, ces visiteurs déguisés en personnages de manga.

Beaucoup d'éditeurs ont ainsi encouragé les déguisements à l'image de Kurokawa qui proposait un concours de KoSplay à savoir de déguisements en héros du catalogue. Plusieurs animations photos étaient disponibles comme sur le stand Pika ou sur celui de Kaze qui pour ses 20 ans proposait de se prendre en photo avec le héro de Beelzebub dont l'auteur, Ryuhei Tamura avait fait le déplacement.

Kana avait bâti une belle réplique d'un temple romain pour le lancement de son manga maison, Save me Pythie, créé par une française Elsa Brants.
Kioon a profité du festival pour présenter son nouveau logo conçu à l'occasion des dix ans de la maison. Et comme cadeau d'anniversaire, l'éditeur s'est en plus offert la visite de Kamui Fujiwara, l'auteur d'Emblem of Roto.
Glénat avait prévu de mettre en avant Kachou Hashimoto, l’auteure du manga Cagaster avec qui il travaille en direct. Mais l'éditeur a dû annuler les dédicaces car cette dernière s'est fracturée l'avant bras, jeudi matin, juste avant le salon.

Le festival a refermé ses portes dimanche soir et les chiffres ne sont pas encore connus mais les organisateurs espèrent accueillir 260 000 visiteurs, contre quelque 232 000 l'an passé, en ouvrant une journée de plus que les autres années.




 


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