Ce n’est pas à 20 ans qu’il faut commencer à regarder dans le rétroviseur. Les 20 ^es Correspondances de Manosque ne devraient donc pas trop verser dans la commémoration de ce qui reste une aventure singulière qui « a essaimé ailleurs, suscitant une nouvelle génération d’événements », comme le rappelle leur directeur, Olivier Chaudenson. Certes, il y aura la présence d’artistes qui ont marqué le festival, tels Jacques Gamblin et Dominique A, pour la soirée d’ouverture. Mais les organisateurs veulent aussi offrir au public des formats toujours étonnants ; un bal littéraire ou un live magazine, notamment. D’Olivier Adam à Alice Zeniter en passant par Jérôme Ferrari, Dany Laferrière, Catherine Poulain, Alain Mabanckou ou Maylis de Kerangal, les scènes offriront le meilleur de la rentrée littéraire. Une vingtaine d’auteurs ont aussi participé au recueil de nouvelles Une nuit à Manosque, qui paraît le 6 septembre chez Gallimard.

Mais c’est à 20 ans qu’on se sent parfois appartenir à une génération, une « génération Manosque », assurément, comme le relève Olivier Chaudenson, et heureuse de tracer sa route.

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