Aujourd'hui vendredi 17 septembre et demain samedi 18 septembre se déroulent les Rencontres internationales consacrées à Jean Baudrillard, l'un des rares penseurs français à la renommée internationale. Durant ces deux journées au théâtre Claude Levi-Strauss, philosophes, architectes, sociologues et anthropologues sont invités à débattre des concepts qui caractérisaient la pensée, même libre et originale, de Jean Baudrillard : séduction, illusion, échange.
L'événement est ouvert à tous, selon les places disponibles. Y sont attendus : Paul Virilo, Philippe Descola, Alain Touraine, Boris Groys, Françoise Gaillard, Paolo Fabbri, François L'Yvonnet, Candido Mendes, Sylvère Lotringer, Enrique Valiente Noailles et François Séguret, entre autres.
L'ouverture du colloque, confiée à Jean Nouvel, le grand architecte du musée Branly, annonce la première partie de ces deux journées de débat. De 10 h à 13 h, le thème de « l'espace radical », du « rien », du « vide » sera discuté sous la présidence de François Barré, président d'Arc en rêve, centre d'architecture à Bordeaux. De 14 h 30 à 17 h 30, « l'espace duel » prendra place sous l'oeil du sociologue Jean Touraine. Il s'agira de partager sur les réflexions de Braudillard concernant la séduction, la disparition et la conception du bien et du mal.
Le samedi 18 septembre, de 10 h à 13 h, « l'espace primitif » s'intéresse à la réversibilité, à la scène primitive de l'espace, au destin, à l'alterité et au devenir, des grands thèmes chers à Baudrillard suite à son oeuvre L'échange symbolique et la mort (Gallimard, 1976). Candido Pendes, sociologue et philosophe, préside cette séance qui sera clôturée par Philippe Descola, anthropologue.
Est prévu en librairie le 1er novembre un livre de photographies de Jean Baudrillard Un jour au jardin du Luxembourg à Paris (L'une & l'autre), qui présente des clichés originaux du jardin du Sénat effectués par le penseur. Rappelons les parutions chez l'Herne de ses oeuvres : Carnaval et cannibale (2008) et Pourquoi tout n'a-t-il pas déjà disparu (2007) et le Cahier Baudrillard n° 84 sous la direction de François L'Yvonnet (2005).