Révélée par Le Monde et relayée dans une cinquantaine de titres de presse aujourd'hui, l'enquête concernant le système d'évasion fiscale orchestré par le deuxième groupe bancaire mondial HSBC, communément appelé "Swissleaks", montre que 180,6 milliards d'euros auraient transité par sa filiale suisse HSBC Private Bank. Cela concerne 106 682 clients et 20 000 sociétés offshore entre novembre 2006 et mars 2007. Signalons que les auteurs de cette enquête, Gérard Davet et Fabrice Lhomme, ont écrit de nombreux essais sur la corruption dans le milieu politique français, de l'Affaire Bettencourt à l'Affaire Karachi.
Depuis la crise financière de 2007-2008, les publications se multiplient au sujet de cette finance au-dessus des Lois. Cette semaine, l'éditeur Les liens qui libèrent publie Le livre noir des banques, ouvrage codirigé par les mouvements alternatifs Attac et Basta!, qui revient sur l'effondrement du système financier mndial en 2008 et les centaines de milliards d'euros qu'ont coûtés les plans de sauvetages des banques européennes. Eyrolles édite également cette semaine Apple, Bitcoin, Paypal, Google: la fin des banques? (Comment la technologie va changer votre argent) de Philippe Herlin, qui analyse l'état actuel du marché des paiements sur Internet, ses opportunités comme ses risques. Cette transformation des banques à l'ère du numérique sera également le sujet de La banque 3.0 de Benoît Legrand, à paraître au Cherche Midi le 9 avril.
Le 20 février, les éditions Charles Léopold Mayer sortent en librairie Le crime des banques d'Aurore Lalucq et William K. Black, un document qui s'appuie sur les grandes affaires de fraude financière (de Madoff à Kerviel) pour décrypter les mécanismes qui encouragent les financiers à transgresser les règles et provoquer des crises financières globales.
Autre angle, le 5 mars, chez Demopolis, avec La microfinance et ses dérives : émanciper, discipliner ou exploiter ? d'Isabelle Guérin qui a enquêté à l'échelle mondiale les échecs et les dérives de ce mode de financement, de plus en plus au service d'un capitalisme agressif et générateur d'inégalités. Sur le même sujet, le 11 mars, Jean-Michel Servet publie chez Odile Jacob La vraie révolution du microcrédit, où, lui aussi, rappelle que ce système n'est pas la solution pour éradiquer la pauvreté.
Le 25 mars, Flammarion édite Lettre ouverte aux banquiers qui nous (vous) ruinent d'Eric Laurent. Dans son ouvrage, le journaliste du Figaro impute la crise économique de 2008 aux banquiers et il les accuse d'avoir ruiné l'économie mondiale.
Par ailleurs, Les banques et la réglementation seront le sujet de la revue Problèmes économiques, n°3100, de la Documentation française, disponible le 22 avril.
De son côté, Thierry Pouliquen publie en format poche le 4 mai chez Promoculture Larcier (Luxembourg), La lutte contre le blanchiment d'argent, un panorama des mesures préventives et répressives ainsi que des appareils de recherches que prévoit le droit luxembourgeois pour lutter contre ce fléau pratique avec la coopération des banques, notamment.
Enfin, quelques livres sur ce thème sont récemment parus: Fraude et évasion fiscales: Etat des lieux et moyens de lutte (chez Joly; janvier 2015), Exilés fiscaux : tabous, fantasmes et vérités de Manon Sieraczek-Laporte (éditions du Moment, août 2014), Banques et blanchiment d'argent de Carlo Lombardini (Schulthess, avril 2014).
Depuis la crise financière de 2007-2008, les publications se multiplient au sujet de cette finance au-dessus des Lois. Cette semaine, l'éditeur Les liens qui libèrent publie Le livre noir des banques, ouvrage codirigé par les mouvements alternatifs Attac et Basta!, qui revient sur l'effondrement du système financier mndial en 2008 et les centaines de milliards d'euros qu'ont coûtés les plans de sauvetages des banques européennes. Eyrolles édite également cette semaine Apple, Bitcoin, Paypal, Google: la fin des banques? (Comment la technologie va changer votre argent) de Philippe Herlin, qui analyse l'état actuel du marché des paiements sur Internet, ses opportunités comme ses risques. Cette transformation des banques à l'ère du numérique sera également le sujet de La banque 3.0 de Benoît Legrand, à paraître au Cherche Midi le 9 avril.
Le 20 février, les éditions Charles Léopold Mayer sortent en librairie Le crime des banques d'Aurore Lalucq et William K. Black, un document qui s'appuie sur les grandes affaires de fraude financière (de Madoff à Kerviel) pour décrypter les mécanismes qui encouragent les financiers à transgresser les règles et provoquer des crises financières globales.
Autre angle, le 5 mars, chez Demopolis, avec La microfinance et ses dérives : émanciper, discipliner ou exploiter ? d'Isabelle Guérin qui a enquêté à l'échelle mondiale les échecs et les dérives de ce mode de financement, de plus en plus au service d'un capitalisme agressif et générateur d'inégalités. Sur le même sujet, le 11 mars, Jean-Michel Servet publie chez Odile Jacob La vraie révolution du microcrédit, où, lui aussi, rappelle que ce système n'est pas la solution pour éradiquer la pauvreté.
Le 25 mars, Flammarion édite Lettre ouverte aux banquiers qui nous (vous) ruinent d'Eric Laurent. Dans son ouvrage, le journaliste du Figaro impute la crise économique de 2008 aux banquiers et il les accuse d'avoir ruiné l'économie mondiale.
Par ailleurs, Les banques et la réglementation seront le sujet de la revue Problèmes économiques, n°3100, de la Documentation française, disponible le 22 avril.
De son côté, Thierry Pouliquen publie en format poche le 4 mai chez Promoculture Larcier (Luxembourg), La lutte contre le blanchiment d'argent, un panorama des mesures préventives et répressives ainsi que des appareils de recherches que prévoit le droit luxembourgeois pour lutter contre ce fléau pratique avec la coopération des banques, notamment.
Enfin, quelques livres sur ce thème sont récemment parus: Fraude et évasion fiscales: Etat des lieux et moyens de lutte (chez Joly; janvier 2015), Exilés fiscaux : tabous, fantasmes et vérités de Manon Sieraczek-Laporte (éditions du Moment, août 2014), Banques et blanchiment d'argent de Carlo Lombardini (Schulthess, avril 2014).
