Un temps envisagé, la reprise de la sociéé à l’international n'a pas abouti. “Notre activité était très liée à la maison mère, que ce soit du point de vue technique, financier, juridique. Il était difficile de la maintenir après la faillite du siège”, explique Yann Mahé, directeur commercial de Swets France.
La filiale française gérait plus de 80000 abonnements en France et comptait parmi ses clients de nombreuses bibliothèques. Le directeur commercial assure que la liquidation de la branche française, qui intervient en fin d'année juste avant la période où les abonnements sont généralement renouvelés, n’aura pas de conséquences financières pour les clients de la société.
Le 25 septembre dernier, la maison mère basée à Leiden aux Pays-Bas était en effet déclarée en faillite. Le 9 octobre, Swets Information Services Ltd, la branche britannique de la société, était placé à son tour en liquidation, et ses 120 employés licenciés.
Créée en 1901, Swets était le numéro deux mondial de l’abonnement derrière la société Ebsco, qui devrait renforcer sa position suite à la disparition de son principal concurrent. Le groupe possédait des filiales dans 27 pays et employait 541 personnes dans le monde. Il travaillait avec plus de 8000 clients pour le compte de 35000 éditeurs.